Description :
La couronne et le front du mâle sont rouges, les joues mauves, la femelle n’ayant pas la couleur rouge. La couleur de base du corps est vert foncé. Depuis le bec jusqu’à l’œil, court un trait blanc. Le bas-ventre est de couleur brique, moins marqué chez la femelle, de même que le bas des flancs. La queue a un dessin magnifique, à savoir le dessus vert, le dessous rouge écarlate, le bout des plumes rose, et les rectrices centrales noires.
Une différence remarquable avec tous les autres becs crochus est le nombre de plumes composant la queue, qui est de 14 chez les Arfak, et de 12 pour les autres psittacidés.
Le bec est noir, avec une mandibule supérieure longue et courbe, les pattes sont gris foncé.
Cette famille, outre l’espèce nominale Oreopsittacus arfaki arfaki, connaît deux sous-espèces, Oreopsittacus arfaki major et Oreopsittacus arfaki grandis, laquelle se reconnaît au bas-ventre entièrement vert, et à la partie inférieure des flancs.
Ils vivent dans les montagnes de Nouvelle-Guinée. L’espèce nominale vit sur Irian Jaya, le major uniquement dans les monts des neiges, le grandis quant à lui vivant à l’est, dans les monts Papou de Nouvelle-Guinée.
La seule espèce détenue en captivité est Oreopsittacus arfaki major.
Les loriquets d’Arfak sont les plus petits loris connus en captivité, avec un poids de 20 à 25 grammes pour une taille de 15 cm. En les comparant avec les loriquets jolis, qui sont mieux connus en élevage, on constate une grande différence sur le plan morphologique.
C’est un oiseau très peu bruyant. En outre, les loriquets d’Arfak sont constamment serrés l’un contre l’autre, se faisant mutuellement les plumes. Ce sont par ailleurs des oiseaux très actifs, toujours en mouvement. Ils mangent également 1/3 de nourriture en moins, comparés aux loriquets jolis. En d’autres termes, presque rien.
Leur alimentation diffère un peu de celle des autres loris, car ils ont besoin de plus de glucose (dextrose), comme les colibris. Pour cela, il faut remplacer ¼ du volume de bouillie pour loris par le même volume de nectar pour colibris (par exemple Nekton, Orlux).
Bien sur, les fruits (poires, pommes, raisins) ne doivent pas manquer. Il faut également leur donner du mouron, sinon les plumes noircissent.
Comme logement, une cage spacieuse convient, ou une volière pour un élevage communautaire. Ils devraient être maintenus à une température avoisinant 20°C.
Les loriquets d’Arfak, tout comme d’autres espèces de petits loris, ont besoin de lumière durant 12 à 15 heures par jour, car leur métabolisme nécessite une alimentation régulière. Leur nichoir, de préférence horizontal, de dimensions 15x10x10cm, aura un trou d’envol de 4cm de diamètre. Le matériel de nidification est le même que celui des autres loris, à savoir des copeaux de bois assez fins, pour absorber les fientes.
Les oiseaux sont aptes à reproduire à sept mois, mais il vaut mieux attendre qu’ils aient un an.
La couvée est composée de deux œufs blancs, mais parfois il n’y en a qu’un, voire trois…
La couvaison est assurée par la femelle comme par le mâle. Les jeunes éclosent au bout de 21 à 23 jours. Le baguage est effectué entre 12 et 15 jours, en 4mm. Ils sortent du nid à l’âge de 40-45 jours. Les loris d’Arfak peuvent faire plusieurs pontes par an, car ils ne sont pas assujettis aux rythmes saisonniers.
Les jeunes femelles ont aussi le rouge orangé sur le front, moins vif cependant que chez les mâles, et le trait blanc déterminerait le sexe masculin, mais ceci ne serait valable que chez les oiseaux d’élevage, d’après une bonne source ! (Jos HUBERS)
Les jeunes sont plus ternes que les parents. Les couleurs définitives se précisent vers 4-5 mois.
En raison de la rareté de ces oiseaux et des difficultés liées à leur régime alimentaire, l’élevage de ces magnifiques loriquets n’est pas conseillé aux éleveurs débutants.