Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 15:34

 



Traduit d'un article de M. Fokke BESWERDA, avec son aimable autorisation.

 link 

 

 

 Ce lori fait partie de la famille des Neopsittacus, comme le lori Emeraude.

Sa taille est de 22cm environ, pour un poids de 50 à 55 grammes, le lori émeraude lui rendant 1/3 en poids et taille.

Leur coloris est identique. La couleur rouge, qui s’étend de la gorge jusqu’à la queue est remarquable. Le reste du corps est vert émeraude, la tête ayant des reflets bruns, et les joues sont striées de jaune. Les sous-caudales sont de couleur jaune orangé, et les plumes sous-alaires sont rouges.

Il n’y a aucun dimorphisme sexuel, et seule une analyse par ADN peut vous garantir le sexage. Il suffit pour cela de prélever quelques plumes et de les envoyer à un laboratoire spécialisé. Le résultat vous parvient au bout de quelques jours, sans visite à un vétérinaire, ni risques liés à une endoscopie.

Les deux espèces habitent les montagnes d’Irian Jaya, celles de Papouasie Nouvelle-guinée, sur le territoire du Sepik, et la péninsule d’Huon.

Elles se rencontrent régulièrement, mais généralement les loris émeraude se voient jusqu’à 2000  mètres d’altitude, les Muschenbroek rarement au-delà de 1000 mètres.

Trois sous-espèces sont décrites dans les livres, mais la forme nominale est la seule rencontrée dans nos volières.

Il y a quelques années de cela, j’ai pu me procurer un couple de Muschenbroek d’importation, mais sexés.

Les oiseaux ont été placés dans une cage d’élevage qui mesurait 1,50m de long, 0,50m de profondeur, et 0,60m de hauteur.

Le nid intérieur, glissé sur un rail, de dimensions 50x20x20cm, est présent tout au long de l’année, car les oiseaux y passent la nuit.

L’alimentation quotidienne des oiseaux consiste en un bol de bouillie pour loris,  un bol de graines pour grandes perruches, du tournesol, et de la pâtée à l’œuf.

Les oiseaux reçoivent en complément de la pomme, une feuille d’endive, et des figues sèches.

Les vers de farine et les teignes de ruche sont très appréciés, mais leur apport doit être limité, en raison de l’agressivité que peut occasionner cet excès de protéines, surtout en cage.

Les Neopsittacus sont la seule variété de loris chez qui la nourriture doit être à 50% de bouillie pour loris, et à 50% de graines !

L’avantage est que ces oiseaux, de part leur régime alimentaire, sont moins salissants, et peuvent donc être élevés facilement dans une cage de dimensions correctes.

 

Elevage :

Les loris de Muschenbroek deviennent rapidement familiers avec leur soigneur.

Leur voix est agréable et peu forte.

Un inconvénient non négligeable est leur habitude de ronger, et les volières en bois peuvent en souffrir.

Mes oiseaux reçoivent des branches de saule fraîches toutes les semaines ; celles-ci sont rapidement déchiquetées. Les pariades sont un signe évident de leur envie de couver. La pariade consiste en un bouger vertical des oiseaux, leur pupilles se rétrécissent, et la queue est en éventail.

Le mâle poursuit la femelle avec assiduité, afin de s’accoupler. Le fond du nid est tapissé de fins copeaux de bois, et bien tassé.

La femelle y creuse une cuvette, et pond deux œufs blancs, avec un intervalle de deux jours.

Le mâle tient compagnie à la femelle dans le nid, et au bout de 23 jours, l’éclosion a lieu.

Dès que les jeunes sont nés, je donne du Lori-Start, car il contient plus de protéines, indispensables à la bonne croissance des petits. Ceux-ci grandissent rapidement.

Au bout de dix jours, ils peuvent être bagués, en 5mm. Ils quittent le nid au bout de huit semaines.

Dès qu’ils sortent, le comportement du mâle change. Il attaque les jeunes aussitôt que la femelle veut les nourrir. Ce comportement a été confirmé par d’autres éleveurs, et il se peut que ces attaques soient mortelles si l’éleveur n’intervient pas à temps.

J’ai enlevé le mâle adulte, et la femelle a continué à nourrir les jeunes.

Au bout de quelques jours, ceux-ci ont commencé à manger la pâtée à l’œuf et la bouillie.

Au bout de deux semaines, ils ont été séparés de la femelle.

Lorsque le mâle a été remis avec elle, une deuxième couvée a rapidement démarrée.

La deuxième tournée a de nouveau donné deux beaux jeunes.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : loriquets d'Arfak
  • : élevage d'oiseaux de cage et volière, plus particulièrement les Loris
  • Contact

Recherche

Liens