Le loriquet de MEYER
Trichoglossus flavoviridis meyerii
Origine : Célèbes
Poids : 55-60g, taille 18cm
Bague : 5mm
Traduit d'un article de M. Fokke BESWERDA, avec son aimable autorisation.
Description :
Le dos et les ailes sont vert foncé, avec çà et là des tâches jaunes, la tête est brun noir avec des joues jaunes, le ventre et la poitrine sont verts écaillés de jaune, le bec est orange, les pattes grises.
Ce petit lori se voit essentiellement dans la nature en groupes d'une cinquantaine d'exemplaires, en compagnie de loriquets ornés. Ils vivent essentiellement sur les pentes boisées des montagnes, jusqu'à une altitude de 2000m.
Cet oiseau est insignifiant de prime abord par son coloris, mais un examen approfondi inverse ce jugement.
Les oiseaux adultes, lorsqu’ils sont en bonne condition, montrent un superbe contraste entre les écailles jaunes et la tache des joues, et le reste du corps, vert foncé.
Cette variété de loris a été peu importée au début, mais ceci a beaucoup changé depuis.
En fait, ces oiseaux ont beaucoup d’atouts pour eux, car ils sont agréables, font peu de bruit, et ont peu d’exigences quant à la place.
Ils peuvent se contenter d’une cage de 1m de haut, 1m de large et 0,60m de profondeur ; la reproduction y est aisée.
J’ai vu pour la première fois ce petit lori en novembre 1979.
J’ai été appelé par un importateur chez qui j’avais déjà acheté régulièrement des loris.
Il avait reçu un lot de petits loris qu’il n’avait jamais vu, et il me demanda si j’étais intéressé.
Ceci, bien sûr, ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd !
De la dizaine qu’il avait eue, quatre étaient morts durant la quarantaine, ce qui laissait peu d’espoir.
J’ai pris le risque d’acheter les oiseaux restants, qui étaient en mauvaise santé, et très amaigris.
Un oiseau est mort chez moi le premier jour de leur arrivée, un second le lendemain…
Le jour suivant, il y avait de nouveau un mort, et un quatrième était prostré dans un coin de la cage.
A ce moment là, il me restait peu d’espoir de maintenir les survivants en vie, d’autant plus qu’ils n’ont pratiquement voulu manger.
De toute la nourriture proposée, seule l’eau additionnée de miel et contenant un produit poly-vitaminé et un antibiotique (vibramycine) avait été absorbée.
J’ai séparé l’oiseau prostré dans la cage et je l’ai installé dans une petite cage d’exposition.
Celle-ci contenait encore quelques graines de tournesol, que le loriquet a immédiatement mangées.
A partir de ce jour, ils se sont alimentés, reprenant du poids à vue d’œil, et acceptant également d’autres sortes de nourriture, tel que fruits et bouillie pour loris.
Ces loris ont donc reçu tous les jours, en plus de la « soupe », un peu de tournesol, de chènevis, ainsi que du millet en grappes.
Avec cette base de nourriture, j’ai continué à les élever durant de longues années.
Après la 1ère mue, on voyait distinctement que j’avais deux mâles et une femelle, la tête des mâles étant plus colorée, de même que la tache de la joue, plus claire que chez la femelle.